RN101 OIIQ et OIIAQ  Examen des soins infirmiers

1. Les antidépresseurs sont une modalité de traitement primaire initiale pour le trouble dépressif majeur modéré à sévère, à moins que :

une. L'ECT est prévu
b. Le patient a moins de 18 ans
c. Le patient est admis à l'hôpital
ré. Le patient est âgé de 65 ans et plus

2. La dysthymie peut être traitée avec tous les éléments suivants, sauf :

une. Antidépresseurs
b. Thérapie cognitivo-comportementale
c. ECT
ré. Thérapie interpersonnelle

3. Les symptômes de la dépression chez les enfants et les adolescents comprennent tous les éléments suivants, sauf :

une. Humeur dépressive ou triste persistante 
b. Irritabilité
c. Grégarisme 
ré. Anhédonie

4. Avant de commencer la luminothérapie pour le trouble affectif saisonnier, il est important de :

une. Essayez une cure d'antidépresseurs
b. Envisager une évaluation ophtalmologique pour les personnes ayant des antécédents de troubles oculaires
c. Initier la thérapie de milieu
ré. Compléter un cours de thérapie cognitivo-comportementale

5. Tous les éléments suivants sont associés au trouble bipolaire, sauf :

une. Déficience fonctionnelle
b. Épisodes maniaques
c. Cyclisme rapide
ré. Résolution spontanée fréquente de tous les symptômes

6. Lequel des énoncés suivants concernant les enfants et les adolescents atteints de trouble bipolaire n'est pas vrai ?

une. La plupart nécessitent un traitement continu pour prévenir les rechutes et certains nécessitent un traitement à vie
b. Beaucoup souffrent de troubles concomitants tels que la toxicomanie, les tendances suicidaires et des problèmes psychosociaux
c. Le traitement implique généralement une combinaison de médicaments et d'interventions comportementales/psychosociales
ré. Une proportion importante dépasse le trouble et ne nécessite aucun suivi supplémentaire

7. Les objectifs du traitement aigu de la schizophrénie comprennent tous, sauf :

une. Encourager l'introspection et la réflexion 
b. Éliminer ou réduire les symptômes tels que les comportements perturbés
c. Réduire la gravité de la psychose et des symptômes associés
ré. Prévenir les dommages

8. Quand l'ECT peut-elle être utilisée pour traiter les adultes atteints de schizophrénie ou de trouble schizo-affectif ?

une. En phase aiguë et en phase stable pour les symptômes psychotiques n'ayant pas répondu au traitement pharmacologique 
b. Uniquement pendant la phase aiguë
c. Uniquement pendant la phase stable
ré. Uniquement chez les personnes qui n'ont pas été traitées par des agents antipsychotiques

9. Le problème de santé comportementale le plus courant chez les adultes, les adolescents et les enfants est :

une. Dépression
b. Anxiété
c. TDAH
ré. Troubles de la pensée

10. Une intervention efficace pour de nombreux troubles anxieux est :

une. Agents antipsychotiques seuls
b. Antidépresseurs seuls
c. Traitement de santé comportementale, en particulier la thérapie cognitivo-comportementale
ré. ECT et pharmacothérapie

11. Le pourcentage de personnes atteintes d'un trouble d'anxiété généralisée avec une comorbidité est :

une. 25%
b. >50 %
c. <20 %
ré. 15%

12. Les symptômes du trouble panique peuvent inclure tous les éléments suivants, sauf :

une. Douleur thoracique et tachycardie
b. Sentiments de malheur imminent
c. Vertiges et essoufflement
ré. Fièvre et frissons

13. Tout ce qui suit est vrai à propos du trouble panique, sauf :

une. Les attaques de panique ne se produisent pas pendant le sommeil
b. Elle touche environ 6 millions d'adultes aux États-Unis
c. Deux fois plus de femmes sont concernées
ré. La tendance à développer des attaques de panique semble être héréditaire

14. La trichotillomanie est un trouble du contrôle des impulsions qui implique :

une. Alimentation désordonnée
b. Une irrésistible envie de s'arracher les cheveux
c. Jeu compulsif
ré. Faire du mal aux animaux de compagnie et aux petits animaux

15. Toutes les affirmations suivantes concernant le trouble oppositionnel avec provocation sont vraies, sauf :

une. Cela implique des schémas récurrents d'hostilité et de comportements négatifs
b. Elle résulte d'une combinaison de causes génétiques, biologiques et environnementales
c. C'est un comportement approprié au développement affiché par les enfants 
ré. L'apparition précoce est associée à un pronostic plus sombre

16. Les personnes atteintes de troubles explosifs intermittents présentent généralement tous les éléments suivants, sauf :

une. Explosions d'agressivité et violence
b. Destruction de biens
c. Remords, regrets et embarras au sujet de leurs actions
ré. Boulimie

17. Tous les éléments suivants sont des troubles impulsifs ou des comportements perturbateurs, sauf :

une. Jeu pathologique
b. Kleptomanie
c. La manie
ré. Pyromanie

18. La naltrexone peut être utilisée comme pharmacothérapie pour lequel des troubles suivants :

une. Troubles de l'humeur
b. Comportements impulsifs et perturbateurs
c. Trouble schizo-affectif
ré. Troubles liés à l'utilisation de substances

19. La désintoxication ambulatoire peut être contre-indiquée pour tous les groupes suivants, sauf :

une. Personnes ayant des antécédents de delirium tremens ou de crises de sevrage
b. Les personnes souffrant d'affections médicales instables telles que le diabète, l'hypertension ou la grossesse
c. Personnes dont les signes et symptômes de sevrage sont suffisamment graves pour nécessiter des soins hospitaliers 24 heures sur 24 
ré. Adolescents

20. Près de la moitié des patients atteints de schizophrénie ont quel type de troubles comorbides ?

une. Hypertension
b. TDAH
c. Trichotillomanie
ré. Troubles liés à l'utilisation de substances

21. Un client ayant des antécédents de toxicomanie assiste régulièrement aux réunions des Alcooliques anonymes dans l'unité psychiatrique. Un après-midi, le client dit à l'infirmière : « Je ne vais plus à ces réunions. Je ne suis pas comme le reste de ces gens. Je ne suis pas un ivrogne. » Quelle est la réponse la plus appropriée ?

A. « Si vous n'êtes pas alcoolique, pourquoi continuez-vous à boire et finissez-vous à l'hôpital ? »
B. « C'est votre décision. Si vous ne voulez pas y aller, vous n'êtes pas obligé. »
C. « Vous semblez bouleversé par les réunions. »
D. « Vous devez assister aux réunions. Cela fait partie de votre plan de traitement. »

22. Un client est admis à l'unité des adolescents hospitalisés après avoir été arrêté pour avoir tenté de vendre de la cocaïne à un agent de police infiltré. L'infirmière envisage de rédiger un contrat comportemental. Pour favoriser au mieux la conformité, le contrat doit être rédigé :

A. abstraitement.
B. par le client seul.
C. conjointement par le client et l'infirmière.
D. conjointement par le médecin et l'infirmière.

23. Au cours de quelle phase de l'alcoolisme la perte de contrôle et la dépendance physiologique sont-elles évidentes ?

A. Phase préalcoolique
B. Phase alcoolique précoce
C. Phase cruciale
D. Phase chronique

24. Un client qui a des hallucinations actives est amené à l'hôpital par des amis. Ils disent que le client a utilisé soit du diéthylamide d'acide lysergique (LSD) soit de la poussière d'ange (phencyclidine [PCP]) lors d'un concert. Lequel des résultats d'évaluation courants suivants indique que le client a peut-être ingéré du PCP ?

A. Pupilles dilatées
B. Nystagmus
C. Paranoïa
D. Humeur altérée

25. Un client est admis en cure de désintoxication après une overdose de cocaïne. Le client dit à l'infirmière qu'il consomme fréquemment de la cocaïne, mais qu'il peut contrôler sa consommation s'il le souhaite. Quel mécanisme d'adaptation utilise-t-il ?

A. Retrait
B. Pensée logique
C. La répression
D. Déni

26. À la sortie après un traitement pour alcoolisme, un client prévoit de prendre du disulfirame (Antabuse) tel que prescrit. Lorsqu'elle enseigne ce médicament au client, l'infirmière insiste sur la nécessité de :

A. éviter tous les produits contenant de l'alcool.
B. adhérer à un traitement concomitant à la vitamine B.
C. revenir pour une surveillance mensuelle du taux sanguin de médicament.
D. limiter la consommation d'alcool à un niveau modéré.

27. L'infirmière prodigue des soins à un client en sevrage aux opiacés. Le sevrage des opiacés provoque un inconfort physique sévère et peut mettre la vie en danger. Pour minimiser ces effets, les utilisateurs d'opiacés sont généralement détoxifiés avec :

A. barbituriques.
B. les amphétamines.
C. méthadone.
D. benzodiazépines.

28. L'infirmière s'occupe d'un client qui, selon elle, abuse d'opiacés. Les résultats de l'évaluation chez un client abusant d'opiacés tels que la morphine comprennent :

A. pupilles dilatées et troubles de l'élocution.
B. parole rapide et agitation.
C. pupilles dilatées et agitation.
D. euphorie et pupilles resserrées.

29. Auxquels des signes suivants l'infirmière doit-elle s'attendre chez un client ayant une surdose connue d'amphétamine ?
A. Hypotension
B. Tachycardie
C. Peau chaude et sèche
D. Élèves restreints

30. Un client est admis à l'unité de psychiatrie avec un diagnostic d'intoxication alcoolique et une suspicion de dépendance à l'alcool. D'autres résultats d'évaluation incluent une hypertrophie du foie, une jaunisse, une léthargie et un discours décousus et incohérent. Aucune autre information sur le client n'est disponible. Une fois que l'infirmière a terminé l'évaluation initiale, quelle est la première priorité ?

A. Instaurer des précautions contre les crises, obtenir des signes vitaux fréquents et enregistrer l'apport et la sortie de liquide
B. Vérification des dossiers médicaux du client pour les informations sur les antécédents médicaux
C. Tenter de contacter la famille du client pour obtenir plus d'informations sur le client
D. Restreindre les fluides et laisser le client seul pour « dormir » pendant l'épisode

31. Lors d'une thérapie de groupe, un client qui a consommé de l'héroïne par voie intraveineuse tous les jours au cours des 14 dernières années dit : « Je n'ai pas de problème de drogue. Je peux arrêter quand je veux. Je l'ai déjà fait. Quel mécanisme de défense le client utilise-t-il ?

Un déni
B. Obsession
C. Indemnisation
D. Rationalisation

32. Un client ayant des antécédents de dépendance à la cocaïne est admis à l'unité de soins coronariens pour une évaluation de la douleur thoracique sous-sternale. L'électrocardiogramme (ECG) montre une élévation du segment ST de 1 mm dans les dérivations antéroseptales et une inversion de l'onde T dans les dérivations V3 à V5. Compte tenu des antécédents de toxicomanie du client, l'infirmière s'attend à ce que le médecin prescrive :

A. lidocaïne (Xylocaïne).
B. procaïnamide (Pronestyl).
C. nitroglycérine (Nitro-Bid IV).
D. épinéphrine.

33. Le client dit à l'infirmière qu'il a été impliqué dans un accident de voiture alors qu'il était en état d'ébriété. Quelle serait la réponse la plus thérapeutique de l'infirmière?

A. « Pourquoi n'avez-vous pas demandé à quelqu'un d'autre de vous conduire ? »
B. "Dites-moi ce que vous pensez de l'accident."
C. « Vous devriez savoir qu'il ne faut pas boire et conduire. »
D. "Je vous recommande d'assister à une réunion des Alcooliques anonymes."

34. Un client s'admet volontairement à l'unité de toxicomanie. Il avoue qu'il boit 1 pinte ou plus de vodka chaque jour et qu'il consomme occasionnellement de la cocaïne. Plus tard dans l'après-midi, il commence à montrer des signes de sevrage alcoolique. Quels sont les premiers signes de cette maladie ?

A. Vomissements, diarrhée et bradycardie
B. Déshydratation, température supérieure à 101° F (38,3° C) et prurit
C. Hypertension, transpiration et convulsions
D. Diaphorèse, tremblements et nervosité

35. Lors du suivi d'un client récemment admis pour un traitement de dépendance à la cocaïne, l'infirmière constate des augmentations soudaines de la tension artérielle et de la fréquence cardiaque. Pour corriger ces problèmes, l'infirmière s'attend à ce que le médecin prescrive :

A. norépinéphrine (Levophed) et lidocaïne (Xylocaïne).
B. nifédipine (Procardia) et lidocaïne.
C. la nitroglycérine (Nitro-Bid IV) et l'esmolol (Brevibloc).
D. nifédipine et esmolol

36. Un client qui souffre de sevrage alcoolique est contrarié par une cure de désintoxication. Lequel des objectifs suivants est prioritaire ?

A. Le client s'engagera à adopter un mode de vie sans drogue.
B. Le client travaillera avec l'infirmière pour rester en sécurité.
C. Le client boira beaucoup de liquides quotidiennement.
D. Le client fera un inventaire personnel des forces

37. Un client est amené à la clinique psychiatrique par des membres de sa famille, qui disent à l'infirmière chargée de l'admission que le client conduit à plusieurs reprises en état d'ébriété malgré ses supplications d'arrêter. Lors d'une entrevue avec l'infirmière, quelle déclaration du client appuie le plus fortement un diagnostic d'abus de substances psychoactives ?

A. "Je ne suis pas accro à l'alcool. En fait, je peux boire plus qu'avant sans être affecté."
B. "Je ne dépense que la moitié de mon salaire au bar."
C. "Je bois juste pour me détendre après le travail."
D. "Je sais que j'ai été arrêté trois fois pour conduite en état d'ébriété, mais la police essaie juste de me harceler."

38. Un client récemment admis à l'hôpital avec une douleur thoracique aiguë et substernale se plaint soudainement de palpitations. L'infirmière constate une élévation de la tension artérielle du client et une fréquence cardiaque de 144 battements/minute. Lors d'un interrogatoire plus poussé, le client admet avoir consommé de la cocaïne récemment après avoir précédemment nié l'utilisation de la drogue. L'infirmière conclut que le client est à haut risque pour quelle complication de la consommation de cocaïne ?

A. Spasme de l'artère coronaire
B. Bradyarythmies
C. Déficits neurocomportementaux
D. Trouble panique

39. Un client est admis à l'unité de toxicomanie pour désintoxication alcoolique. Dans le cadre de l'entretien d'accueil, l'infirmière lui demande quand il a bu son dernier verre d'alcool. Il dit qu'il a bu son dernier verre 6 heures avant l'admission. Sur la base de cette réponse, l'infirmière doit s'attendre à ce que les symptômes de sevrage précoces :

A. commencer après 7 jours.
B. ne se produisent pas du tout parce que la période de temps pour leur apparition est passée.
C. commencer à tout moment dans les 1 à 2 prochains jours.
D. commencer dans les 2 à 7 jours.

40. Quel résultat d'évaluation est le plus cohérent avec un sevrage alcoolique précoce ?

A. Fréquence cardiaque de 120 à 140 battements/minute
B. Fréquence cardiaque de 50 à 60 battements/minute
C. Tension artérielle de 100/70 mm Hg
D. Tension artérielle de 140/80 mm Hg

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41. Un élève du secondaire est référé à l'infirmière de l'école pour une suspicion de toxicomanie. À la suite de l'évaluation et des interventions de l'infirmière, quel serait le résultat le plus souhaitable ?

A. L'élève discute des conflits liés à la consommation de drogues.
B. L'élève accepte d'être référé à un conseiller en toxicomanie.
C. L'élève s'engage à informer ses parents du problème.
D. L'élève rapporte qu'il est plus à l'aise pour faire des choix.

42. Un client qui aurait consommé 1 pinte de vodka par jour est admis pour une cure de désintoxication alcoolique. Pour essayer de prévenir les symptômes de sevrage alcoolique, quel médicament est le plus susceptible de prescrire le médecin ?

A. clozapine (Clozaril)
B. thiothixène (Navane)
C. lorazépam (Ativan)
D. carbonate de lithium (Eskalith)

43. Un client est traité pour alcoolisme. Après une réunion de famille, le conjoint du client demande à l'infirmière des moyens d'aider la famille à faire face aux effets de l'alcoolisme. L'infirmière doit suggérer que la famille adhère à quelle organisation ?

A. Al-Anon
B. Faire en sorte qu'aujourd'hui compte
C. Émotions anonymes
D. Alcooliques anonymes

44. Un client s'est adressé à l'infirmière pour lui demander conseil sur la façon de gérer sa dépendance à l'alcool. L'infirmière doit dire au client que le seul traitement efficace contre l'alcoolisme est :

A. psychothérapie.
B. l'abstinence totale.
C. Alcooliques anonymes (AA).
D. thérapie par aversion.

45. Flumazenil (Romazicon) a été commandé pour un client qui a fait une surdose d'oxazépam (Serax). Avant d'administrer le médicament, l'infirmière doit être préparée à quel effet indésirable courant ?

A. Saisies
B. Frissons
C. Anxiété
D. Douleur thoracique

46. Un client est admis à l'unité de toxicomanie pour désintoxication alcoolique. Lequel des médicaments suivants l'infirmière est-elle la plus susceptible d'administrer pour réduire les symptômes du sevrage alcoolique ?
A. naloxone (Narcan)
B. halopéridol (Haldol)
C. sulfate de magnésium
D. chlordiazépoxyde (Librium)

47. Un client admis à l'unité psychiatrique pour le traitement de la toxicomanie dit à l'infirmière : « C'était tellement merveilleux de planer. Laquelle des réponses suivantes est la plus appropriée ?

R. « Si vous continuez à parler comme ça, je vais arrêter de vous parler.
B. "Vous m'avez dit que vous aviez été licencié de votre dernier emploi pour avoir manqué trop de jours après avoir pris de la drogue toute la nuit."
C. « Parlez-moi de ce que vous ressentez lorsque vous planez. »
D. « Vous ne savez pas qu'il est illégal de consommer de la drogue ? »

48. L'infirmière s'occupe d'un client traité pour alcoolisme. Avant de commencer le traitement au disulfirame (Antabuse), l'infirmière enseigne au client qu'il doit lire attentivement les étiquettes sur lesquels des produits suivants ?

A. Boissons gazeuses
B. lotion après-rasage
C. Dentifrice
D. Fromage

49. Un client est hospitalisé pour des fractures du fémur droit et de l'humérus droit subies lors d'un accident de moto. La police soupçonne que le client était en état d'ébriété au moment de l'accident. Les tests de laboratoire révèlent un taux d'alcoolémie de 0,2 % (200 mg/dl). Le client admet plus tard avoir beaucoup bu pendant des années. Pendant l'hospitalisation, le client se plaint périodiquement de picotements et d'engourdissements dans les mains et les pieds. L'infirmière se rend compte que ces symptômes résultent probablement de :

A. accumulation d'acétate.
B. carence en thiamine.
C. accumulation de triglycérides.
D. un taux de potassium sérique inférieur à la normale

50. Lors de la planification des soins pour un client qui a ingéré de la phencyclidine (PCP), laquelle des actions suivantes est la plus prioritaire ?
A. Besoins physiques du client
B. Besoins de sécurité du client
C. Besoins psychosociaux du client
D. Besoins médicaux du client

51. Dix-huit heures après avoir subi une appendicectomie d'urgence, un client ayant des antécédents de consommation d'alcool en société présente ces signes vitaux : température, 101,6 °F (38,7 °C); fréquence cardiaque, 126 battements/minute ; fréquence respiratoire, 24 respirations/minute; et la pression artérielle, 140/96 mm Hg. Le client présente de gros tremblements des mains et crie pour que quelqu'un tue les insectes dans le lit. L'infirmière doit suspecter :

A. une infection postopératoire.
B. sevrage alcoolique.
C. sepsis aigu.
D. pneumonie.

52. La clonidine (Catapres) peut être utilisée pour traiter des affections autres que l'hypertension. Pour lesquelles des conditions suivantes le médicament peut-il être administré ?

A. Intoxication à la phencyclidine (PCP)
B. Sevrage alcoolique
C. Retrait des opiacés
D. Retrait de la cocaïne

53. L'infirmière de l'unité de toxicomanie essaie d'encourager un client à assister aux réunions des Alcooliques anonymes. Lorsque le client demande à l'infirmière ce qu'il doit faire pour devenir membre, l'infirmière doit répondre :

A. "Vous devez d'abord arrêter de boire."
B. "Votre médecin doit vous référer à ce programme."
C. "Admettez que vous êtes impuissant face à l'alcool et que vous avez besoin d'aide."
D. « Vous devez amener un ami qui vous soutiendra. »

54. Après avoir terminé la désintoxication chimique et un programme en 12 étapes pour traiter la dépendance au crack, un client est en train d'être préparé pour son congé. Quelle remarque du client indique une vision réaliste de l'avenir ?

A. "Je n'utiliserai plus jamais de crack."
B. "Je sais ce que je dois faire. Je dois limiter ma consommation de crack."
C. "Je vais prendre 1 jour à la fois. Je ne fais aucune promesse."
D. "Je substituerai le crack à autre chose"

55. L'infirmière évalue un client lors de son admission à l'unité de toxicomanie pour désintoxication alcoolique. Lorsque l'infirmière pose des questions sur la consommation d'alcool, ce client est le plus susceptible de :

A. décrire avec précision la quantité consommée.
B. sous-estimer la quantité consommée.
C. surestimer la quantité consommée.
D. nier toute consommation d'alcool.

56. Un client de 38 ans est admis pour sevrage alcoolique. Le signe ou symptôme précoce le plus courant que ce client est susceptible de ressentir est :

A. coma imminent.
B. manipuler le comportement.
C. suppression.
D. troubles de la perception.

57. Un client ayant des antécédents d'abus de polysubstances est admis dans l'établissement. Elle se plaint de nausées et de vomissements 24 heures après son admission. L'infirmière évalue le client et note la piloérection, la dilatation pupillaire et le larmoiement. L'infirmière soupçonne le client de subir lequel des retraits suivants ?

A. Sevrage alcoolique
B. Retrait du cannabis
C. Retrait de la cocaïne
D. Sevrage des opioïdes

58. Un client est admis pour une surdose d'amphétamines. Lors de l'évaluation de ce client, l'infirmière doit s'attendre à voir :

A. tension et irritabilité.
B. pouls lent.
C. hypotension.
D. constipation.

59. Lequel des médicaments suivants peut être abusé en raison de la tolérance et de la dépendance physiologique.

A. lithium (Lithobid) et divalproex (Depakote).
B. vérapamil (Calan) et chlorpromazine (Thorazine)
C. alprazolam (Xanax) et phénobarbital (Luminal)
D. clozapine (Clozaril) et amitriptyline (Elavil)

60. Un patient avec un diagnostic de dépression majeure qui a tenté de se suicider dit à l'infirmière : « J'aurais dû mourir. J'ai toujours été un raté. Rien ne va jamais bien pour moi. Quelle réponse démontre la communication thérapeutique ?

A. « Vous avez tout pour vivre »
B. « Pourquoi vous considérez-vous comme un raté ? »
C. « Se sentir comme ça fait partie de la dépression. »
D. « Vous vous sentez comme un échec depuis un moment ? »